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LE SUICIDE ET LES JEUNES
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LE SUICIDE ET LES JEUNES
Quand des enfants mettent fin à leurs vies !
Dans notre société , il n'y a pas que les adultes qui sont en souffrance psychique . Selon des enquêtes menées , il en ressort que 40 % des enfants pensent à la mort tant ils sont anxieux et malheureux . Alors des questions se posent :
- Pourquoi des enfants veulent-ils se donner la mort ?
- En ont-ils conscience ?
- Sont-ils véritablement malheureux ?
- A qui incombe la responsabilité ?
Pourquoi les enfants veulent-ils se donner la mort ?
Certains enfants pensent que la mort pourrait être une solution à leurs problèmes de famille , d'école , de relations amicales ou sentimentales . Face aux problèmes , ils ne savent pas gérer la pression .
Physiquement et psychologiquement , l'enfant change . Il prend conscience de certaine chose , comme par exemple que ses parents ne sont pas invincibles et ont eux aussi leurs faiblesses , que le monde n'est pas tout rose et que s'il n'est pas assez fort , il peut être délaissé ...
Alors , vouloir se donner la mort est souvent un appel à l'aide !
En ont-ils conscience ?
L'idée de la représentation de la mort chez un enfant dépend de sa nature éducative et sociale .
A 5 , 6 , 7 ans , quand une personne meurt dans son entourage , il pense qu'elle est devenue invisible et il n'a pas vraiment conscience de la "matérialité" et du caractère définitif de la mort . L'enfant pense que ce n’est qu’une absence provisoire , réversible .
A 7 , 8 , 9 ans , il commence à réaliser ce qu'est la mort . Il peut ainsi laisser un message avant de passer à l'acte .
Le comportement de l'enfant est souvent ordalique , c’est-à-dire comportant un risque mortel soumis à pile ou face . Il peut prendre des risques importants juste pour voir s’il va mourir . Il arrive à accepter le fait que s’il meure , eh bien tant pis .
L'impulsivité du jeune peut le conduire à sa mort et souvent , il emploiera le terme « je vais dormir » , parce que ce qu'il ressent lui est insupportable et qu'il veut que cela s’arrête .
L'acte suicidaire est bien souvent dicté non pas par un réel désir de mourir , mais par une volonté de changement .
Et puis , en grandissant , le suicide chez l'adolescent peut rester le fait d’une impulsion que d’une réflexion . L'adolescent qui se suicide aura connu des troubles de développement pendant son enfance et connaitra des difficultés d’insertion sociale .
Les enfants sont-ils malheureux ?
En se posant un grand nombre de questions auxquelles ils n'ont pas de réponses , ils ont tendance à trouver leurs propres réponses qui peuvent être inexactes et les effrayer . Il est donc important de prendre le temps d'aborder les questions et les problèmes en fonction de l’âge de l'enfant et de sa capacité à traiter l’information .
Oui , un enfant se rend malheureux s'il n'a pas de réponse et ainsi il peut se sentir abandonné , coupable , triste , déprimé , craintif et perdu .
Et comme il est difficile pour un enfant d’éprouver constamment une peine intense , on retrouve une certaine ambivalence dans son comportement et il peut ainsi passer de la tristesse à la joie en quelques secondes . A ce stade , l'attention et la vigilance de l'adulte doivent être constamment sollicitées .
Pulsion de mort et désir de mort .
Pour se donner la mort , l'enfant cherche autour de lui les outils qui pourraient la lui accorder . Par exemple , il peut se pencher par une fenêtre , ou bien traverser la rue en courant , ou encore maquiller en jeux certains actes dangereux etc ...
L'adolescent quant à lui choisira la même "panoplie" que ses ainée suicidaire à savoir la pendaison , la noyade , se jeter dans le vide , la prise de médicament etc ...
QUELLES SONT LES CAUSES ?
Les pulsions de mort sont multifactorielles . Elles peuvent être de l'ordre :
- génétiques ,
- familiales ,
- biologiques ,
- culturels ,
Dans le cadre familiale et/ou culturel , cela peut se traduire par un accrochage avec un parent ... une mauvaise note , des moqueries , des railleries , des harcèlements à l'école ... une interdiction , une maltraitance , l'absence d'un univers sécurisant à la maison ... des problèmes physiques , de coeurs , de mal être , la couleur de la peau etc ...
Sur le plan génétique et/ou biologique , il existerait une certaine vulnérabilité émotionnelle qui faciliterait le passage à l'acte , des impulsivités acquises très tôt , dès les premiers mois de l'existence de l'enfant . Même en " in utero " , elle peut être gravée dans le cerveau du nourrisson par la souffrance parentale .
QUELS SONT LES SYMPTOMES ?
L'adulte responsable doit faire attention aux plaintes somatiques répétées :
- troubles du sommeil ,
- perte d'appétit ,
- humeur changeante ,
- consommation d'alcool ,
- fugues ,
- décrochage scolaire ,
- replis sur soi ...
A qui incombe la responsabilité ?
Chaque adulte , parent , éducateur ... doit devenir un acteur de la prévention .
Nous devons rester attentif et à l'écoute de l'enfant , non pas pour une satisfaction à tout prix des ses besoins , mais pour l’apaisement de ses angoisses . Il ne s'agit pas de culpabiliser , mais d'aider .
Si l’enfant dit qu’il veut mourir ou se suicider , il faut prendre ses paroles au sérieux et ne pas hésiter à demander de l’aide aux professionnels . Il ne faut jamais prendre le risque en se disant qu’il s’agit sûrement de paroles en l’air .
L'enfant se sentant sans sécurité , seul , sans partage de la souffrance qu'il éprouve , sans aide ni possibilité de déchiffrer ce qui lui arrive , peut se laisser prendre par l'acte morbide , consciemment ou inconsciemment .
La compétitivité pressante de notre société , la précocité des enfants valorisée par notre culture et par notre mode de vie , le laxisme de certains parents , de certains éducateurs , des familles explosées ... , tout cela ne constituent pas des facteurs de protection .
Personnellement je reste convaincu que notre société avec son développement technologique accroît la solitude des enfants .
Aussi , il nous faut rester vigilant car il est insupportable de voir un enfant ou un adolescent se suicider !
La société et ses adultes doivent s'occuper de leurs enfants .
Bonne réflexion !
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